L’hémoptysie représente un motif principal d’hospitalisation en pneumologie, son diagnostic n’est pas toujours aisé. Elle peut être fatale et peut engager le pronostic vital par son abondance qui conditionne les moyens d’explorations, l’intensité de la surveillance et la nature de la thérapeutique.
Étude rétrospective, descriptive ayant concerné les patients hospitalisés au niveau du service de pneumologie pour hémoptysie durant la période : janvier 2010 à décembre 2014.
Nous avons colligé 60 patients 45 hommes et 15 femmes, l’âge moyen est de 45ans avec des extrêmes (19–75ans). Le cancer bronchique représente 46 % vient ensuite la tuberculose pulmonaire dans les 2 formes évolutive et séquellaire à type de dilatation de bronches et évidement pulmonaire qui représentent 34 %, puis les vascularites qui représentent 13 % soit huit patients, avec trois patients présentant un angio-Behçet, quatre patients la maladie de Wegener et une patiente présentant la maladie de Takayashu. Viennent ensuite les infections à germes banaux qui représentent 4 % et enfin les tumeurs bénignes représentées par 3 %. Pour ce qui est de l’évolution, on déplore 3 décès à la suite d’une hémoptysie cataclysmique, une femme et un homme présentant des séquelles étendues de tuberculose et une femme présentant une rupture d’anévrisme rentrant dans le cadre de la maladie de Takayashu.
L’hémoptysie est un symptôme fréquent qui impose une enquête étiologique, elle peut être grave et représenter par ses conséquences respiratoires une menace vitale. Sa prise en charge doit viser d’arrêter le saignement et assurer une ventilation satisfaisante.
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Publié par Elsevier Masson SAS.